Sara Do en TerraGalice

L'alcoolisation foetale n'est pas une histoire d'alcoolisme, c'est une histoire de "ne pas boire du tout" pendant la grossesse, même 1 verre. C'est un handicap invisible et pas plus tard qu'hier, j'ai lu :

"mais elle va bien cette jeune fille, elle fait du cheval, passe son permis, où est le problème de quoi se plaint-elle ?" Elle ne se plaint pas, croyez-moi, ce n'est pas son genre, ni celui de sa mère.

CE QUE VOUS DEVEZ COMPRENDRE : ce que peu de gens savent, c'est les efforts que les enfants doivent faire pour y arriver au quotidien, que tout est épreuve pour eux, rien n'est facile, car le cerveau a été abimé pendant la grossesse (l'alcool est teratogène, pas le tabac, ni le cannabis).

Ma fille va au code depuis le mois de septembre 2017, tous les matins de 9 h à 12 h, pause pendant les vacances. En juillet 2018, elle l'a loupée à 1 point, cela veut dire qu'elle peut y arriver. En tout cas, elle fait tout pour ! Elle en est à 10 h de conduite... On avance doucement, mais sûrement ! C'est de temps dont elle a besoin et de gens bienveillant pour l'accompagner.

DEUXIEME CERVEAU : il y a des choses que certains enfants ne pourront jamais faire seule, comme la gestion (compter, rendre la monnaie) et l'organisation au quotidien (hygiène, santé, alimentation). Les enfant touchés par l'alcoolisation foetale auront toujours besoin d'un deuxième cerveau pour les aider à gérer au mieux leur quotidien.

VOILA CE QU'EST UN HANDICAP INVISIBLE
VOILA CE QUI NE SE VOIT PAS

C'est de soutien dont les familles et leurs enfants ont besoin, pas d'être jugés sur un handicap qui se voit ou ne se voit pas.
Merci de m'entendre.

Sara Pallardy