La monstritude...
- Je cherche la voie du pardon ?
- Quelle voix - voie ? Seul, Dieu peut pardonner ?
- L'homme aussi ! Il peut juger bon de pardonner, sans être juge pour autant et sans tolérer l'inacceptable. Quelle est la part d'ombre en l’homme, si enfouie en lui pour qu'il ne voit pas la lumière au bout du tunnel ? Et, que pour seule réponse, sa douleur - doux-leurre l'amène à devenir bourreau.
La monstritude
Je ne sais pas si je sais ?
Mais, je crois, qu'il me colle au coeur et au corps,
A ma peau visqueuse, à ma main poisseuse,
Nauséabonde...
Que sais-je encore de lui, en moi ?
De moi à lui, il n'y a qu'un pas !
Celui de ma désespérance,
De celle qui se promène tard le soir
Pour atteindre le creux de mon lit
Et me cauchemarder à souhait.
Dés fois que j'oublierais...
Mais oublier quoi ?
C'est tellement enfoui au plus profond,
Tel un diamant, je me réveille,
Belle.
Je ne sais pas si je sais ?
Mais je crois qu'il me vient au coeur
Et au corps, quelques mal accords.
Désaccordée, je reste là,
Plantée face au miroir.
Je sais, ce que je ne peux voir.
Le monstre.
Et si c'était moi, en chaîne ?
Reliée à ce train d'enfer,
Passé !
Présent !
Futur !
Car tout n'est qu'un, au bout du compte.
Nous sommes liés,
Reliés, les uns aux autres,
De la terre au ciel, du père à la mère,
De l'uni-vers,
Le tout dans un tout.
Si je veux voir le monstre
En face dans mon miroir,
Alors, je sais !
Je sais qu'on ne sait jamais,
si de toi, il est moi à se mirer la face.
Le monstre n'est jamais celui que l'on croit,
Il peut être toi, face cachée de ton miroir,
Ne pas le savoir est un manque de lucidité.
Si tu vois le monstre,
Tu pourras le défier,
Le mettre au tapis,
Et, lui dire :
Je n'ai pas besoin de toi pour vivre
Avec les uns, avec les autres.
Tu m'es inutile,
Car, seul l'amour rend
UTILE...
Sara Do
Bon, et si j'allais m'envoyer un thé bien chaud !
Au jasmin, le thé.
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